Les ralentisseurs sont faits pour optimiser la sécurité routière. Le code de la route les désigne comme étant des aménagements de la chaussée nécessitant des surélévations. Depuis qu’ils sont mis en place, le nombre d’accidents mortels entre les véhicules, les cyclistes et les piétons a été réduit de manière considérable. Néanmoins, il faut que le conducteur sache faire la différence entre chaque modèle de ralentisseur. Quels sont alors les diverses sortes qui de ralentisseurs qui permettent de mieux sécuriser les routes ?

Le dos d’âne et le créneau

Le dos d’âne est le type de ralentisseur le plus ancien qui a été implanté. Depuis longtemps, il a plus été connu sous l’appellation de « gendarme couché ». Il se reconnaît aisément grâce à la surélévation de son plateau. Par ailleurs, sa présence est toujours révélée par des panneaux de signalisation. En France, la loi interdit la mise en place d’un passage piéton sur le dos d’âne. Ainsi, ce dernier se pose souvent à une vingtaine de mètres après le ralentisseur, voire plus.

Concernant le créneau, il s’agit d’un ralentisseur qui prend une forme de déformation. Cette dernière semble avoir été tracée de manière volontaire sur la route. Cet aménagement est souvent posé aux abords des établissements scolaires pour remplacer la ligne droite. Son objectif est d’augmenter la sécurité sans refiler de l’inconfort aux conducteurs. Dès lors, ces derniers n’auront d’autre choix que de ralentir tout en suivant le tracé de la route. D’autres informations sont disponibles sur www.materiel-du-pro.fr.

Le coussin berlinois et la chicane

Le coussin berlinois est également appelé « coussin » tout court. Il s’agit d’un agencement quelque peu récent. Il a une morphologie assez spécifique et c’est ce qui permet de le distinguer du dos d’âne traditionnel. Effectivement, il est représenté par une plaque de morphologie carrée. Cette dernière est surélevée en plus de porter une couleur blanche. Le coussin se dote de 4 bords obliques. Dans ce cas, le conducteur est tenu de limiter sa vitesse à 30 km/h. Quant aux bus et aux camions, ils peuvent aisément éviter le coussin étant donné leur gabarit. Les conducteurs à deux roues pour leur part doivent prendre garde, car ce ralentisseur est dangereux surtout en temps pluvieux. Certes, il est possible de glisser et de chuter dans certains cas.

La chicane est une variation du créneau. Elle est constituée d’avancées de trottoir alternativement à gauche et à droite. La distance qui les sépare est de 40 m environ.

L’écluse et la courbe serrée

L’écluse est définie comme étant une réduction au niveau de la largeur de la chaussée munie d’avancées du trottoir pour chaque côté. Ainsi, quand un véhicule est en mesure de passer, celui qui arrive dans l’autre sens est dans l’obligation d’attendre. C’est un ralentisseur qui s’accompagne parfois de pistes latérales spécialement réservées aux cyclistes. Cela leur évitera d’emprunter la chaussée centrale. Le but est ici encore de limiter les risques d’accident. Mis à part ces ralentisseurs physiques, les panneaux de signalisation ont aussi une action sur l’allure des conducteurs. Les panneaux en question portent sur les règles de priorité ou encore sur les feux tricolores et sur les invitations à céder le passage. Ils ont alors une action similaire à celle des ralentisseurs. En effet, en les apercevant, les conducteurs doivent changer d’allure et limiter leur vitesse afin d’anticiper l’environnement de conduite au mieux.

À l’image du créneau, la courbe serrée représente un autre genre de déformation qui a été faite volontairement sur la route. Elle se pose à l’accueil des carrefours afin de contraindre les automobilistes à opter pour une allure moins vive. De ce fait, ils ne seront pas obligés de subir les impacts de la force centrifuge.

La bande sonore et le ralentisseur de type trapézoïdal

La bande sonore est en fait un ralentisseur qui se positionne de manière perpendiculaire à la voie. C’est le prototype de casseur de vitesse le plus répandu de l’autoroute. Lorsque les roues de la voiture passent, il émet un bruit. Les bandes sonores sont localisées par groupe de 3 ou 6 aux abords d’un péage. Leur but est évidemment celui de freiner les conducteurs.

Concernant le ralentisseur trapézoïdal, il diffère du dos d’âne, car il est possible de trouver un passage piéton peint sur le dessus. Son rôle est celui d’avertir les conducteurs de l’existence du passage en question qui est d’ailleurs obligatoire. Dans le cas contraire, ce ralentisseur ne porterait pas son nom. De chaque côté de cette construction se situent des rampants. Pour ce qui est de la pente, elle est située entre 7 % et 10 % pour une longueur comprise entre 4,5 m et 6,8 m. Il est à noter que ce type d’agencement ne peut être installé sur une route où la circulation est forte. Ainsi, il n’est pas visible dans des lieux voyant passer plus de 3 000 véhicules dans la journée.